Le journal des finances – JDF.com – 10 avril -D’après le ministre iranien du Pétrole, Kazem Vaziri-Hamaneh, le projet Pars de gaz naturel liquéfié (GNL) est toujours étudié par les deux parties.
Le ministre iranien a déclaré que l’offre faite par le quatrième groupe pétrolier et gazier mondial ne convenait pas aux attentes du pays. Une nouvelle proposition est donc attendue. Pour le directeur général du groupe français, Christophe de Margerie, ce projet pourrait être remis en cause par la hausse des coûts en Iran et les incertitudes géopolitiques. Ce projet dans lequel Total s’est lancé en 2004 devait démarrer en 2009. Les termes de l’accord étant toujours discutés, le lancement est reporté à 2011.
Dans un contexte international tendu, en raison du programme nucléaire iranien, les Etats-Unis feraient pression sur Total pour abandonner le projet. A cela, il faut ajouter la mise en examen de Christophe de Margerie il y a quelques semaines. Dans le cadre d’un contrat South Pars signé en 1997, il est accusé de « corruption d’agents publics étrangers et abus de biens sociaux » par la justice française.
Jeudi, le directeur général de Total n’a pas confirmé si l’investissement serait bien réalisé dans l’année. En outre, l’Iran serait sur le point de trouver un accord avec le raffineur chinois Sinopec, pour le développement du gisement pétrolier de Yadavaran, d’après Vaziri-Hamaneh.