Iran Focus, Téhéran, 2 septembre – Dans un décret samedi le Guide suprême de l’Iran a nommé un nouveau chef pour le corps de gardiens de la révolution (le CGR).
Le général Mohammad-Ali (Aziz) Jaafari prend la suite du général Yahya Rahim Safavi qui, dans un décret séparé, a été nommé conseiller suprême des forces armées du commandant en chef des forces armées iranienne.
Dans une lettre au général Jaafari, le Guide supreme l’ayatollah Ali Khamenei a dit qu’il attendait de lui de faire des progrès quotidiens dans tous les domaines du travail du CGR.
Il a aussi élevé le grade de Jaafari de général de brigade à celui de général de division.
Le général Safavi se retire après dix ans au poste de commandant du CGR.
En août 2005, Jaafari a été chargé de former le Centre stratégique du CGR.
L’idée de la création de ce centre est venue de Khamenei lui-même, qui reçoit régulièrement les hauts commandants du CGR et qui suit de près leurs activités. Il avait demandé à Safavi et à ses commandants d’inventer une nouvelle structure de commandement et une stratégie militaire pour le CGR qui donnerait à cette force d’élite un accès illimité aux ressources nationales et la priorité absolue sur l’armée régulière en cas de confrontation militaire étrangère.
Le centre est fait pour tracer la stratégie et mettre en oeuvre les changements nécessaires pour assurer la transformation rapide et efficace de l’infrastructure civile et des ressources du pays en appui militaire sous le contrôle du CGR.
Les changements suivants ont renforcé l’institution militaire radicale qui contrôle désormais beaucoup de centres clefs du pouvoir.
Il était question le mois dernier que l’administration du Président américain George W. Bush envisageait d’ajouter le CGR à sa liste des organisations terroristes étrangères, le premier cas d’un organe gouvernemental finissant sur la liste noire.
En septembre 2005, Jaafari a été confirmé comme chef de la direction du Conseil suprême de sécurité nationale pour la sécurité interne.
Le CSSN est responsable des négociations nucléaires du pays avec l’occident et l’Agence internationale de l’énergie atomique (l’AIEA).