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Fiat construira des voitures en Iran, sans investir de capitaux

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Reuters, Milan, 26 février – Fiat Auto construira et distribuera des automobiles en Iran en vertu d’un accord qui prévoit que le constructeur italien déficitaire apportera ses compétences techniques sans avoir à investir de capitaux.
Un communiqué précise que l’accord de coopération prévoit que l’organisme iranien Pars Industrial Development Foundation (PIDF) investira 200 millions d’euros dans une usine qui devrait produire jusqu’à plus de 250.000 véhicules par an.
Un porte-parole du constructeur italien a précisé qu’il n’investirait pas de capitaux mais qu’il apporterait son « soutien technique et technologique », sans donner la moindre indication sur la répartition des bénéfices.
L’usine, qui devrait entrer en service au second semestre 2005 produira sept modèles Fiat différents, avec un rythme annuel d’environ 100.000 voitures par an dans une première phase d’activité.
Herbert Demel, la patron de Fiat Auto, souligne que cet accord avec l’Iran, le pays du Proche-Orient qui est le plus gros producteur d’automobiles, « s’inscrit dans notre stratégie de renforcement de la présence de Fiat Auto sur des marchés à fort potentiel de croissance dans le secteur automobile ».
Fiat Auto, qui est déjà présent au Brésil, en Turquie, en Chine, en Inde et en Pologne, cherche à transférer une plus large part de sa production et de ses approvisionnements vers des pays bon marché dans l’espoir de renouer avec les bénéfices en 2006.
Manouchehr Gharavi, le président de la PIDF, précise quant à lui que, dans le cadre de l’accord, l’Iran rejoindra le réseau de fournisseurs de Fiat.
L’industrie automobile iranienne, qui appartient à l’Etat, produit déjà des voitures pour Peugeot, Nissan et GM-Daewoo, et Renault est sur le point lui aussi d’assembler des véhicules en Iran.
PIDF construira la Palio, la « voiture mondiale » à hayon de Fiat, la berline Siena, un pick-up, un monospace, un break et deux véhicules à bi-carburation, pouvant utiliser le gaz naturel.
Sergio Marchionne, l’administrateur délégué du groupe Fiat, affiche depuis longtemps son désir de conclure des accords à travers le monde afin de contrôler les coûts tout en développant l’entreprise, mais il déplore que le partenariat qui le lie à l’américain General Motors, qui détient 10% de Fiat Auto, y fasse obstacle.
Un processus de médiation entre les deux groupes doit s’achever la semaine prochaine et déterminer alors si le groupe italien peut obliger GM a acquérir le reste du capital de Fiat Auto.

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