AFP, Téhéran, 30 janvier – Une commission spéciale du parlement iranien a décidé de diminuer la part de la société turque Turkcell de 70 à 49 pc dans un important contrat pour la création d’un second réseau de téléphonie mobile dans le pays, a rapporté dimanche l’agence officielle Irna.
« L’une des critiques des députés était la part trop importante de Turkcell dans le contrat qui avait 70% des parts contre 30% pour les sociétés iraniennes. La commission a donc décidé de ramener la part de Turkcell à 49% contre 51% pour les sociétés iraniennes », a déclaré Ramezanali Sadeghzadeh Cheikhan, membre de la commission spéciale.
La Commission a ainsi donné son accord aux activités du groupe Irancell, créé pour la mise en place du second réseau de téléphonie mobile du pays.
Le parlement iranien, dominé par les conservateurs, a voté en septembre dernier une loi soumettant à l’approbation des députés les contrats avec les sociétés turques TAV (Tepe-Akfen-Vie) et Turkcell, chargées respectivement de la construction de la seconde phase de l’aéroport international de l’imam Khomeiny et d’un second réseau de téléphonie mobile.
Le contrat pour la création du second réseau de téléphonie mobile est d’une valeur de 3 milliards de dollars.
Après la décision des députés de soumettre le contrat Turkcell à l’approbation du parlement, le ministre des Télécommunications, Ahmad Motamedi, avait mis en garde contre une annulation de l’accord avec Turkcell, affirmant que cela retarderait de « 10 à 15 ans la distribution des téléphones portables » aux utilisateurs et ferait « perdre 18 milliards de dollars » à l’Etat.
La décision de la Commission spéciale doit encore être approuvée par le parlement et la compagnie Turkcell doit également donner son accord.
Le parlement limite la part d’une société turque dans un contrat de téléphonie
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