Des manifestations ont éclaté entre les opposants et les forces de l’ordre à la suite de la prière de Vendredi à Téhéran. Une foule immense s’est rassemblée à l’extérieur de l’enceinte de la prière. La foule scandait "libérez les prisonniers politiques" , "mort à la dictature" et « le gouvernement du coup détat doit démissionner ». Les force de l’ordre ont fait usage de tirs et ont chargé la foule. De nombreux manifestants sont arrêtés violemment.
L’opposition manifestaient à l’issue du prêche de l’ancien président du régime, Akbar Hashemi Rafsanjani.
Akbar Hachémi Rafsandjani venait de diriger pour la première fois en plus de deux mois la grande prière hebdomadaire, à l’université de Téhéran.
Rafsandjani a estimé vendredi dans son prêche que la confiance des Iraniens avait "été perdue" lors de la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad et qu’elle devait être "regagnée".
"Que devrions-nous faire dans cette situation?", s’est interrogé Rafsandjani, ajoutant disposer d’une solution débattue au sein de l’Assemblée des experts et du Conseil de discernement, deux institutions qu’il dirige.
"Notre principale mission est de retrouver la confiance que le peuple accordait et qui, dans une certaine mesure, est perdue", a-t-il poursuivi.
Akbar Hachémi Rafsandjani, dont le prêche était diffusé par des médias iraniens, a alors appelé à la libération des manifestants encore emprisonnés.
Dans cette situation, "il n’est pas nécessaire que des gens soient emprisonnés. Nous ne devrions pas laisser nos ennemis nous blâmer et nous ridiculiser pour des détentions. Nous devrions nous tolérer mutuellement", a-t-il proclamé.
Avec AFP