Iran Focus : Les autorités irakiennes sont sous le coup dune enquête internationale par la justice espagnol pour des crimes commis à lencontre des opposants iraniens en Irak.
La justice espagnole vient dannoncer sa compétence pour enquêter sur les plaintes déposées par les familles des résidents du camp dAchraf contre responsables de crimes contre l’humanité commis lors des attaques des 28 et 29 juillet.
Lors de cette attaque, 11 résidents qui bénéficiaient du statut de « personnes protégées » en vertu de la IVe Convention de Genève, avaient perdu la vie et des centaines avaient été gravement bléssés.
La Cour a ordonné une commission rogatoire devant être envoyée aux autorités irakiennes pour savoir si une enquête judiciaire efficace sur Jes crimes commis contre les résidents d’Achraf est en cours en Irak.
La plainte juridique dAchraf mentionne le fait que le régime iranien a été le principal instigateur de l’attentat perpétré par le gouvernement irakien fin juillet.
Lavocat Juan E. Garcés a accepté de représenter les résidents d’Achraf au tribunal. Le Dr. Garcés a été conseiller politique du président chilien Salvador Allende, tué lors du coup d’état d’Augusto Pinochet. Plus tard, il a mené une enquête judiciaire contre Pinochet et d’autres dirigeants du coup.
Maryam Radjavi, dirigeante de la Résistance iranienne, a qualifié la décision de la justice espagnole de « tournant dans l’histoire de la répression et de l’injustice touchant les résidents du Camp dAchraf. (…) La clé de la liberté daction et de l’indépendance du gouvernement irakien réside dans son opposition au fascisme religieux au pouvoir en Iran et dans son refus de se plier aux pressions et aux plans du régime iranien, dans son refus de servir et de satisfaire Ali Khamenei et son acolyte, Mahmoud Ahmadinejad, et dans la fin du blocus et des crimes contre les habitants d’Achraf, » a-t-elle déclaré dans un communiqué publié par le CNRI.
Le régime iranien recherche systématiquement l’élimination du mouvement dopposition des Moudjahidine du peuple (OMPI). À cet effet, les décrets religieux promulgués par Khomeiny, le fondateur du régime, et ceux rendus depuis le début de la tyrannie religieuse en Iran en 1979 ont été présentés comme pièces à conviction dans cette affaire.