AFP – Les élections municipales iraniennes, prévues fin 2010, ont été repoussées en 2013 et se tiendront en même temps que la prochaine présidentielle, selon une loi votée par le parlement, a rapporté mardi la presse.
Selon la loi, le mandat actuel des conseils municipaux et locaux a été prolongé pour permettre d’organiser leurs élections en même temps que la présidentielle, prévue en juin 2013.
Après l’approbation du Conseil des Gardiens de la constitution, la loi est devenue définitive.
Le Conseil doit également se prononcer sur une autre partie de la loi qui prévoit de tenir en même temps les élections législatives (prévues en 2012) et celle de l’Assemblée des experts religieux (prévue en 2014). Cette instance est chargée de nommer, surveiller et éventuellement démettre le guide suprême iranien.
En limitant le nombre de scrutins, cette loi vise à réduire les coûts financiers. Jusque-là, l’Iran connaissait chaque année une élection.
Le parlement a voté cette loi malgré l’opposition du gouvernement du président Mahmoud Ahmadinejad qui insistait pour organiser les élections municipales et locales cette année.
La dernière élection présidentielle, en juin 2009, remportée par M. Ahmadinejad, a été contestée par l’opposition qui a dénoncé de larges fraudes.