NEW DELHI, 17 mars 2012 (AFP) – Un tribunal indien a délivré un mandat d’arrêt samedi à l’encontre d’un ressortissant iranien soupçonné dans l’attentat du 13 février à New Delhi contre un diplomate israélien, a annoncé l’agence de presse indienne PTI.
Israël a accusé l’Iran d’avoir commandité l’attaque, au cours de laquelle, une diplomate de 42 ans, épouse de l’attaché de Défense à l’ambassade d’Israël, avait été grièvement blessée à la colonne vertébrale par l’explosion d’une bombe.
Jusqu’à présent, l’Inde a évité d’accuser l’Iran, un pays ami, en dépit des déclarations de la police indienne concernant des Iraniens.
Un responsable de la magistrature, Vinod Yadav, a émis un mandat d’arrêt contre Masod Sedaghatzadeh, un Iranien qui avait été arrêté en Malaisie.
Vendredi, la police indienne a annoncé qu’Interpol allait publier dans les prochains jours des « notices rouges » à l’encontre de trois suspects iraniens dans le cadre de cette enquête sur l’attentat de Delhi. Ils sont présentés sous les noms de Houshang Ashfar Irani, Sayed Ali Sadr Mehdian et Abolghasemi Mohammad Reza.
Selon des médias indiens, les trois hommes sont entrés en Inde avec des visas de touristes deux semaines avant l’attentat. La police indienne estime qu’ils sont rentrés en Iran.
Le commissaire de police de New Delhi, Brijesh Kumar Gupta, a indiqué que l’un de ces trois Iraniens a eu des contacts avec Sedaghatzadeh, établissant un lien formel entre l’attentat, commis le 13 février, et un projet d’attentat visant des diplomates israéliens à Bangkok.
Le 14 février, un Iranien a été blessé à Bangkok dans une série d’explosions. Les services de renseignements thaïlandais ont peu après assuré qu’un projet d’attentat mené par des Iraniens visait des diplomates israéliens.
Téhéran a démenti toute implication.