TEHERAN, 1 mai 2012 (AFP) – L’Iran a indiqué mardi qu’il pourrait prendre une « mesure de réciprocité » après une décision du Canada de fermer son bureau à Téhéran en charge des visas.
« Si qui que ce soit prend une mesure allant à l’encontre de notre intérêt national, nous prendrons une mesure de réciprocité », a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast lors de son point de presse hebdomadaire.
L’ambassade du Canada à Téhéran a annoncé dimanche la fermeture de son bureau en charge des visas, dans un souci d’économie, ce qui pourrait affecter des milliers d’Iraniens et réduire encore plus leurs possibilités de voyager en Occident.
Le service des visas a été transféré à l’ambassade du Canada à Ankara, a précisé la mission canadienne à Téhéran sur son site internet.
Cette fermeture n’est pas « inhabituelle » et avait été décidée par le ministère canadien de l’Immigration et de la Citoyenneté, qui « recherche des moyens de fonctionner plus efficacement », a précisé l’ambassade dans son communiqué.
Plus de 120.000 personnes d’origine iranienne vivent au Canada, selon un recensement de 2006, et des milliers de leurs proches leur rendent visite chaque année.
La semaine dernière, le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, Hassan Ghashghavi, avait indiqué -avant l’annonce du Canada- que Téhéran était sur le point d’ouvrir un autre consulat au Canada pour aider dans son travail l’ambassade à Ottawa.
L’Iran réfléchit également à l’ouverture de nouveaux consulats en Afghanistan, en Chine et en Suède, avait-il indiqué selon les médias.