Iran Focus : La dirigeante de la Résistance iranienne Maryam Radjavi a alerté la communauté internationale au sujet des exécutions collectives et arbitraires de plus d’une centaine de prisonniers depuis le 22 octobre.
Soulignant que la situation relève manifestement du crime contre l’humanité, elle a appelé le Conseil de sécurité et l’ensemble des organisations internationales de défense des droits humains à condamner fermement le régime iranien, rapporte un communiqué du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Elle leur demande de prendre des mesures urgentes pour faire cesser le bain de sang en Iran et faire juger Khamenei, le guide suprême des mollahs, et les autres dirigeants de la théocratie iranienne comme responsables de plus de trente années de tortures, d’exécutions et de tueries.
Les nouvelles récentes de ces exécutions cruelles et collectives à travers l’Iran, déplore Maryam Radjavi, et le meurtre ignoble de prisonniers politiques comme Sattar Behechti et Jamil Soveidi sous des tortures sauvages, qui ne sont que la pointe de l’iceberg du sinistre bilan des mollahs, révoltent la conscience de l’humanité.
Elle a exhorté l’ensemble du peuple iranien, en particulier la jeunesse courageuse, à répondre à leur devoir patriotique en s’insurgeant contre les exécutions et à se montrer solidaires des familles des victimes. L’absence de politique de fermeté face à ce régime inhumain et la poursuite des échanges économiques et des relations diplomatiques avec la dictature religieuse ne font qu’alimenter la machine à exécuter, torturer, terroriser et fabriquer la bombe atomique des mollahs.
Elle a demandé à l’ensemble des pays du monde de ne plus aider cette tyrannie sanguinaire, de rompre toutes les relations économiques et politiques et de soutenir la lutte du peuple iranien pour la démocratie et la liberté.
Le CNRI est la coalition de l’opposition organisée dont l’OMPI est la principale composante.