Londres, le 28 juillet 2016 – écrivant pour The Diplomat le 28 juillet, Struan Stevenson, ancien membre du Parlement européen et le Président de l’Association européenne pour la liberté en Irak, a fait valoir que l’accord de l’Occident sur le nucléaire avec l’Iran était en danger d’extinction.
Le plan d’action conjoint (JCPOA), qui a maintenant un an, est sapé, dit-il, à cause du comportement iranien et de l’exposition des limites de l’accord.
La semaine dernière, un document divulgué a révélé que le gel de l’enrichissement d’uranium iranien est en fait de 11 et pas 15 ans, a indiqué M. Stevenson.
Il est clair que les inspections sont limitées au site de Natanz, et seulement pour les bâtiments « pertinents ». Il a souligné que Natanz était une installation secrète jusqu’à ce que les personnes de l’organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI ou MEK) aient révélé son existence en 2002.
M. Stevenson a également pris note des observations du Dr Ali Akbar Salehi, Président de l’organisation de l’énergie atomique d’Iran (AIEA), qui a déclaré que l’accord sur le nucléaire stipule que si une des parties ne le respecte pas, l’Iran pourra retourner vers l’enrichissement d’uranium à une capacité encore supérieure à celle d’avant l’accord.
En outre, M. Stevenson a signalé, que le développement constant des missiles balistiques en Iran a mené, la semaine dernière, aux critiques du secrétaire général de l’ONU comme « non conforme à l’esprit constructif » de l’accord sur le nucléaire.
Enfin, l’Iran a utilisé la manne de l’assouplissement des sanctions pour financer le terrorisme dans la région.
Décrivant un tableau d’un régime qui n’est pas fiable, M. Stevenson a souligné la faiblesse de l’Iran et a exhorté l’Occident à repenser sa capitulation sur l’accord sur le nucléaire. Il a soutenu que les sanctions fonctionnent et peuvent fonctionner à nouveau.