AFP, Téhéran, 18 juillet Le parlement radical iranien a décidé dadopter une loi mettant fin à ladhésion de lIran au Traité de Non-prolifération dans le cas où le Conseil de Sécurité demandait à Téhéran de geler ses travaux atomiques sensibles, a averti un haut député mardi.
« Si le Conseil de Sécurité adopte une résolution visant à nous obliger de stopper lenrichissement duranium, le parlement va certainement envisager de suspendre ladhésion de lIran au TNP », aurait dit Alaeddin Borujerdi, selon lagence de presse des étudiants, ISNA.
« Nous espérons que le Conseil de Sécurité ne prendra aucune décision irraisonnable pouvant changer lattitude actuelle de lIran », a déclaré le député, qui préside linfluente commission parlementaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère.
Jusquà maintenant, a-t-il souligné, lIran « respectait le TNP et les règles de lAgence internationale de l’Energie atomique ».
La semaine dernière, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, lAllemagne, la Russie et les Etats-Unis ont décidé de renvoyer le dossier de lIran devant le Conseil de Sécurité après que Téhéran ait refusé de répondre à la demande de suspension de ses activités denrichissement duranium.
LIran affirme quil veut simplement enrichir de luranium au niveau adéquat pour produire du combustible et alimenter des réacteurs et que cest son droit en vertu du TNP. Mais cette technologie peut aussi sappliquer au développement darmes, doù les demandes de suspension, pendant quune enquête de lAIEA est encore en cours.
Les diplomates affirment que le Conseil pourrait voter la semaine prochaine un projet de résolution qui rendrait la suspension de lenrichissement obligatoire.
LIran a redémarré lenrichissement en janvier en ignorant une demande non obligatoire du Conseil de Sécurité pour larrêt de ses travaux.