The Associated Press, 11 octobre – L’Iran a annoncé avoir répondu à des questions sur ses centrifugeuses au cours de trois jours d’entretiens avec une délégation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui se sont achevés jeudi.
Ces discussions représentaient la dernière tentative de l’AIEA de traiter des questions relatives à un programme qui, de l’avis de nombreux pays occidentaux, couvre la mise en point de l’arme nucléaire. Téhéran affirme cependant qu’il ne vise qu’à produire de l’électricité.
Selon l’agence officielle iranienne IRNA, l’Iran a répondu à toutes les questions de l’agence onusienne sur ses centrifugeuses P-1 et P-2 au cours des entretiens menés par le vice-directeur général de l’AIEA Olli Heinonen et le négociateur iranien Javad Vaeedi.
Les centrifugeuses sont utilisées pour enrichir de l’uranium, un processus qui peut permettre de produire du combustible pour un réacteur nucléaire ou le matériau pour une ogive. Les centrifugeuses P-2 sont plus sophistiquées, consommant moins d’électricité et produisant plus d’uranium enrichi.
« Téhéran espère que l’AIEA ne s’inclinera pas devant les pressions de certains pays », et travaillera dans un cadre technique et légal, a rapporté l’agence IRNA en référence aux appels de Washington et de ses alliés d’imposer de nouvelles sanctions à l’Iran.
Les Nations unies ont demandé à Téhéran de suspendre ses activités d’enrichissement d’uranium et ont, à deux reprises, imposé des sanctions limitées à Téhéran en raison de son refus de satisfaire à cette requête. AP