Le Podcast Journal : Par Lynda Oumakhlouf – La visite officielle du président iranien a soulevé une vague de contestations chez les défenseurs des droits humains et le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui ont appelé a un rassemblement pour dénoncer le non-respect des droits de l’Homme par le régime de Téhéran, et notamment le recours aux exécutions.
Plusieurs actions menées dans la capitale
Des milliers de personnes ont manifesté jeudi 28 janvier 2016 à Paris au départ de la place Denfert-Rochereau jusqu’aux invalides, où le président iranien était reçu avec les honneurs militaires dans la matinée. Une cinquantaine de personnes se sont également rassemblée près de l’Assemblée nationale, déployant une grande banderole sur laquelle on pouvait lire « en 2016, on exécute une personne toutes les huit heures en Iran ».
Plus tôt dans la journée, ce sont des militantes Femen qui lui souhaitaient la bienvenue à leur manière, en simulant une pendaison du haut d’une passerelle près de la tour Eiffel. Alors qu’une militante était suspendue au dessus de la Seine, une banderole à coté d’elle affichait « Bienvenue Rohani, bourreau de la liberté ». « Nous voulions juste que Rohani se sente comme à la maison », a tweeté avec ironie Inna Shevchenko, cheffe de file du mouvement féministe.
Des contestations pour dénoncer « la façade de modération du chef de l’État, grande supercherie visant à attirer l’aide occidentale » s’insurge la présidente du CNRI Maryam Radjavi, et pour que le président de la République conditionne la signature des contrats et le rétablissement de liens diplomatiques franco-iraniens avec le respect des droits de l’Homme.