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Les activités des réseaux de l’OMPI en Iran à l’occasion de la présidentielle – vidéos

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Londres, le 19 mai – Les derniers jours de l’élection présidentielle iranienne sur le terrain ont été très différents du portrait dépeint par les médias officiels du régime et par certains médias étrangers. Les réseaux de dissidents qui soutiennent l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) ont étendu de façon sans précédent leurs activités pour exprimer les véritables sentiments de la population au sujet des candidats et leur rejet du régime.

Les principaux centres métropolitains tels que Téhéran, Machhad, Ispahan, Tabriz et Shiraz, ont été la scène des activités de militants courageux qui ont fait preuve d’audace. Certain sont parvenus à accrocher de grandes affiches et des photos du leader de l’opposition iranienne, Maryam Rajavi, sous les ponts et viaducs et même sur les murs des bâtiments appartenant aux forces de sécurité du régime, telles que les Basij affiliées aux Gardiens de la révolution (pasdaran).

Un tel soutien à l’OMPI en Iran est formellement interdit et les militants risquent l’arrestation, la torture et même l’exécution. Le courageux Gholamreza Khosravi a été emprisonné et exécuté en 2014 pour avoir simplement simplement apporté un soutien financier à la chaine de télévision satellite de l’OMPI (IRAN NTV).

 

Alors que la présidentielle iranienne est une mascarade du régime qui se répète tous les quatre ans, les militants de l’OMPI ont pu, avec un succès redoublé, élever la voix pour un boycott national du scrutin du 19 mai. Beaucoup d’affiches et de dépliants contiennent des slogans écrits en Farsi tels que : « Je vote pour Maryam Rajavi », « Non au bourreau Raïssi, Non au démagogue Rohani, Notre vote c’est le changement de régime ».

Plusieurs sites ont couvert ces activités, notamment Forbes, Huff Post et Washington Examiner, ainsi qu’Al Arabiya English.

La portée de cette campagne a pénétré les murs des sinistres prisons iraniennes, puisqu’un groupe de prisonniers politiques dans la prison de Gohardacht, à l’ouest de Téhéran, a publié une lettre appelant leurs compatriotes à boycotter le scrutin.

 

« D’une seule voix et main dans la main avec des personnes venant de tous les horizons dans notre pays enchaîné, nous boycottons cette farce ridicule et réclamons des élections libres et équitables sous surveillance internationale afin de créer une société libre fondée sur la loi et la liberté de la population, sans distinction de genre, d’ethnie, de religion et … sans ségrégation. Pour une république fondée sur la déclaration universelle des droits de l’homme et non la charia des mollahs. »

Maryam Radjavi, dont ses prises de position sur tweeter ont été couvert par Al Arabiya anglais, a également publié mercredi une déclaration dénonçant tout le simulacre d’élection des mollahs. « Le simulacre d’élection à venir, comme cela a toujours été le cas, n’est qu’un rituel de partage du pouvoir au sein des factions qui constituent la tyrannie religieuse au pouvoir. Il ne jouit d’aucune légitimité chez les iraniens. Le résultat, quel qu’il soit, est rejeté et méprisé par la population iranienne et sa résistance. De toute façon, le régime théocratique accablé par les crises sortira encore plus affaibli et plus vulnérable au lendemain de cette élection », a-t-elle déclaré.

 

Le magazine officiel de Paytakht (Capitale) a récemment publié un article reflétant les craintes du régime au sujet de l’activité croissante des actes de résistance. « Les membres de l’OMPI œuvrent en coulisses. Prenez garde ! Une banderole à l’effigie de Maryam Rajavi a été accrochée sous le pont Sattar Khan à Téhéran aujourd’hui », a écrit l’organe de presse lundi dernier. Les agences de presse officielles iraniennes ont, au cours des dernières semaines, alerté que les activités des réseaux de l’OMPI « ont des incidences sur l’élection ».

Des rapports provenant d’Iran ont par ailleurs fait part d’escarmouches dans le quartier Tajrish à Téhéran vendredi. Le régime est très préoccupé de l’éventualité d’une répétition du soulèvement populaire de 2009 et a déployé quelques 260 000 forces de sécurité à travers le pays pour maintenir sa poigne de fer sur une population iranienne très combative.

 

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