Conférence de la Journée internationale de la femme en soutien à la lutte des femmes en Iran

Le 4 mars, une conférence a eu lieu en l’honneur de la journée internationale de la femme. Conférence intitulée « Le leadership des femmes garantit la démocratie et l’égalité ». Cette conférence était organisée par la résistance iranienne et de nombreuses personnalités féminines d’Europe, d’Amérique et du Cananda y ont participé pour montrer leur soutien aux femmes iraniennes et à la lutte de la résistance contre le régime religieux misogyne en Iran. L’oratrice principale de cette conférence était Mme Maryam Radjavi présidente élue du conseil national de la résistance d’Iran. Les participants ont honoré les décennies de lutte des femmes iraniennes et leur résistance dirigée par Mme Radjavi et les femmes en Iran, spécialement ils ont souligné le rôle des femmes dans le soulèvement actuel en Iran, qui dure depuis plus de six mois et ils ont admiré leur bravoure et intrépidité.

Dans son discours, Mme Maryam Radjavi, a exprimé ses chaleureuses salutations aux femmes pionnières commandant le soulèvement en Iran et aux femmes courageuses des unités de résistance. Elle a également rendu hommage à 83 femmes devenues martyres lors du récent soulèvement, à commencer par Massa Amini et la dernière Zarbibi Ismail Zehi à Zahedan. Elle a ajouté : « Nous rendons également hommage aux femmes leaders qui ont porté le flambeau de la lutte et de la résistance contre la dictature religieuse pendant plus de quatre décennies, génération après génération. Ils ont été exécutés ou tués sous la torture par milliers, pourtant ils sont les porte-drapeaux de la révolution démocratique iranienne. Elles représentent le véritable esprit des femmes iraniennes, qui se sont levées en tant que combattantes et ont sacrifié leur vie pour libérer une nation retenue captive.

Evoquant le phénomène criminel d’empoisonnement des écolières et lycéenne par des gaz chimiques dans les établissements scolaires, Maryam Radjavi a déclaré : « nous exprimons notre sympathie aux parents des élèves touchés par l’empoisonnement en chaîne des écolières dans diverses villes et régions d’Iran, et nous saluons leur résistance et protestons contre ce régime criminel.

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— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) March 4, 2023

L’empoisonnement de ces étudiants dure depuis trois mois, et il ne fait aucun doute qu’il est organisé et ordonné par le régime. Le bureau de Khamenei cherche à se venger des filles qui ont joué un rôle décisif dans le récent soulèvement en Iran et tente de les terroriser ».

Une fois de plus, nous exhortons les Nations Unies, en particulier les agences compétentes telles que l’UNICEF et la Rapporteuse spéciale sur la violence à l’égard des femmes, à enquêter et à réagir fermement » a ajouté Madame Radjavi.

La présidente de la commission des femmes du CNRI, Sarvnaz Chitsaz, a déclaré : en raison de la répression, les femmes iraniennes ont pris les devants contre le régime iranien. Elle a déclaré qu’après le renversement du shah, des milliers de femmes dirigées par l’organisation des moudjahidines du peuple d’Iran ont commencé à défier le régime iranien et à dénoncer ses politiques répressives. En juin 1981, lorsque Khomeiny a ordonné le meurtre et la répression de tous les militants de l’OMPI et d’autres groupes politiques, de nombreuses femmes ont été arrêtées aux côtés d’hommes et emprisonnées.

Dominique Attias, Présidente de la Fédération des barreaux européens est intervenue en déclarant : Aujourd’hui, les Iraniennes sont à la pointe du combat. Il ne faut pas croire que les Iraniennes se sont réveillées il y a six mois seulement. Maryam Radjavi vous l’a dit, ce qui se passe actuellement est le révélateur d’un long et douloureux combat mené par les femmes d’Iran, de toutes âges, de toutes régions. Elles se sont passées génération après génération le flambeau de la lutte. Maintenant, soutenus par de jeunes Iraniens courageux qui eux aussi aspirent à la liberté, elles viennent dire : ça suffit, ça suffit ; Ni Shah, ni mollahs !

Elles réclament la liberté, la démocratie pour elles et pour leur peuple. Elles ne veut plus, comme l’a dit Maryam Radjavi, de lois de la charia imposée par les mollahs, de la ségrégation, de l’apartheid. Elles ne veulent plus des humiliations pour elles et leurs filles. Elles rejettent la dictature brutale d’Ali Khamenei et de tous les loyalistes. Elles veulent le renversement de la totalité du régime ; pas des mesurettes destinées à les calmer.

Justice, égalité des droits et libertés pour les femmes d’Iran ! Elles crient haut et fort : à bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah.

L’ancienne ministre de la Défense allemande, Annegret Kramp-Karrenbauer, est également intervenue à cette conférence. « A l’approche de la Journée internationale de la femme, a-t-elle dit, nous sommes ici pour dire non à un régime qui ne croit pas à la paix et à un régime qui craint que les gens ne décident leur propre politique. Nous voulons dire oui à un Iran libre, à un Iran démocratique et à une politique internationale qui soutient le peuple iranien non seulement en paroles mais aussi en actes.

Le professeur Yakın Ertürk, rapporteur spécial des Nations Unies sur la violence à l’égard des femmes (2003-2006), a déclaré lors d’une partie de son discours ; Les femmes iraniennes ont une longue histoire de résilience et de lutte pour s’émanciper des interdictions imposées par la loi et des pratiques misogynes.

Kathleen Depoorter, membre du Parlement belge, dans une partie de son discours, a déclaré : Droits égaux pour les hommes et les femmes. C’est ce que veut le citoyen iranien. Chacun a le droit de choisir qui est son chef politique, qui est celui qui se battra pour ses droits et qui défendra ses droits. Et voici Maryam Radjavi, bien sûr.

Maria Greca, ancienne députée roumaine: Je voudrais soulever une préoccupation concernant le crime en série consistant à empoisonner des écolières en Iran. Il est important que nous élevions nos voix pour soutenir les femmes en Iran.

Maryam Radjavi a conclu le leadership des femmes est essentiel pour garantir la démocratie et l’égalité. Tant que les femmes n’auront pas la possibilité de participer à la direction politique, les progrès réalisés en matière d’égalité risquent un retour au néant.

Les femmes en Iran aujourd’hui, grâce à leur leadership et aux côtés des hommes, vaincront la dictature religieuse et garantiront la liberté, la démocratie et l’égalité pour demain.

Le leadership des femmes dans le soulèvement iranien a attesté de cette vérité.

Un autre soulèvement, encore plus puissant, se profile à l’horizon, et servira à faire briller cette vérité encore plus fort. Il sera le messager de la victoire.