Iran Focus, 21 novembre 2008 Lex-premier ministre français, Dominique De Villepin, a participé à Téhéran une conférence internationale des maires des grandes villes dAsie. Il en a également profité pour rencontrer Mahmoud Ahmadinejad, président du régime iranien et faire la promotion de la politique du « dialogue » avec lIran. Une politique de plus en plus mise à mal par lintransigeance iranienne qui vient dêtre épinglée par lAIEA sur les soupçons entourant le caractère militaire de son programme nucléaire, selon les observateurs.
Alors que le régime iranien, de plus en plus isolé sur la scène internationale, cherche à redorer son image, la visite de Dominique de Villepinte à Téhéran est perçue dun mauvais il par les défenseurs des droits de lHomme en Iran qui y voit un signe dencouragement au régime.
Or, lex-premier ministre français, poursuivi par la justice française pour « complicité de dénonciation calomnieuse » et renvoyé hier devant le tribunal correctionnel de Paris, ne semble pas être un choix judicieux des dirigeants iraniens pour le bon déroulement de leur opération de lifting.
Un second handicap aux yeux des analystes, qui lui reprochent son « accointance trop prononcée avec les dirigeants iraniens dont nombre dentre eux sont poursuivis par Interpol pour terrorisme », serait le discrédit de la politique étrangère provoqué par lancien dirigeant français qui aurait permis au régime iranien de gagner du temps pour faire progresser son projet de bombe atomique.
Toutefois, les observateurs estiment que cette politique de complaisance, « souvent assortie des concessions les plus calamiteuses au détriment des principes élémentaires de léthique politique », semble avoir échoué. « La communauté internationale perd patience. Elle est de plus en plus appelée à adopter une politique de fermeté vis-à-vis de Téhéran dont les opposants revendiquent un changement de régime ».