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Manama exige des excuses de Téhéran après la traduction du discours de Morsi –

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Le patron de la télévision iranienne, M. Ezatollah Zarghami, a reconnu les faits dimanche en invoquant une « erreur » d’un traducteur, selon l’agence iranienne Mehr.
Dans un communiqué publié samedi soir, le ministère bahreïni des Affaires étrangères indique avoir « protesté officiellement auprès du chargé d’affaires iranien à Bahreïn Mahdi Islami, à la suite de la falsification et de la déformation par la télévision d’Etat iranienne du discours du président Mohamed Morsi ».
« Les traducteurs des médias officiels iraniens ont substitué le nom de Bahreïn lors des remarques effectuées par le président égyptien au sujet de la Syrie », ajoute le communiqué.
« Il s’agit d’un véritable acte de fraude et cela constitue le dernier exemple des interventions des médias iraniens dans les affaires de Bahreïn », ajoute le communiqué qui exige « des excuses de la part du gouvernement iranien ».
M. Morsi avait dénoncé jeudi le « régime oppressif » en Syrie à l’ouverture du sommet des pays Non-Alignés à Téhéran, plus ferme allié de Damas, suscitant les protestations de la délégation syrienne qui a quitté la salle.
La séance d’ouverture du sommet a été retransmise en direct par plusieurs chaînes de la télévision d’Etat iranienne, dont la chaîne d’information en continu IRINN et la Première chaîne nationale.
La traduction du discours du président égyptien diffusée par l’IRINN, effectuée par les interprètes du sommet, a bien mentionné la Syrie, mais la Première chaîne, qui utilisait ses propres traducteurs, a en revanche remplacé « Syrie » par « Bahreïn ».
« C’est une erreur de traduction sur une seule chaîne », intervenue lors d’un changement de traducteur, a affirmé M. Zarghami en évoquant l’incident lors d’une conférence devant des étudiants islamiques.
Il a dénoncé « l’exploitation de cette bévue par les médias occidentaux », en faisant valoir qu' »il n’y a pas eu d’erreur sur l’IRINN, qui était la principale source d’information nationale et internationale sur le sommet », selon Mehr.
La télévision d’Etat iranienne, qui relève directement du Guide suprême Ali Khamenei à la différence des autres médias officiels rattachés au gouvernement, diffuse 18 chaînes hertziennes ou satellitaires, dont trois en langues étrangères (arabe, anglais et espagnol).
La Première chaîne, captée dans tout l’Iran, est celle qui bénéficie de la plus large audience nationale.

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