« On ne peut pas construire la paix avec Assad », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sur la radio RTL en France. « Il ne peut pas être la solution », a déclaré M. Le Drian, qui a été ministre de la Défense dans l’ancien gouvernement socialiste.
« La solution, c‘est de trouver avec l‘ensemble des acteurs un calendrier de transition politique, transition politique qui permettra d‘aboutir à une nouvelle Constitution et des élections. Et cette transition ne peut pas se faire avec Bachar el-Assad qui a assassiné une partie de son peuple et qui a amené des millions de syriens à quitter son territoire. »
Parallèlement, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré que son pays préconise une initiative diplomatique pour la consolidation de la paix en Syrie, a rapporté The Associated Press.
Après une rencontre avec le Premier ministre libanais, Saad Hariri, à Paris, Macron a déclaré vendredi, que sa proposition d’un nouveau groupe de contact international sur la Syrie inclurait le Liban et d’autres pays de la région qui accueillent les réfugiés syriens.
Il a également proposé la tenue d’un sommet l’année prochaine sur le retour des réfugiés syriens dans leur pays, un « problème clé » pour la stabilisation de la région.
Depuis six ans, environ 1,5 million de syriens se sont rendus au Liban, soit environ un quart de sa population. Certains dirigeants politiques affirment que le Liban a perdu patience face au poids social et financier de la crise des réfugiés.
Le président Macron a déclaré que les syriens vivant actuellement en dehors de leur pays devront jouer un « rôle majeur » dans le processus futur de transition politique en Syrie.
Le régime iranien et son mandataire, le Hezbollah, ont été le principal soutien du dictateur syrien, dans sa guerre contre le peuple syrien. Dans un message diffusé à la télévision le 20 août, le dictateur syrien a récemment déclaré : « Leur soutien direct – sur les plans politique, économique et militaire – a permis des avancées notables sur le champ de bataille. »
Le président du régime des mollahs, Hassan Rohani, a réaffirmé à maintes reprises son soutien au dictateur syrien en apportant un soutien militaire, financier et politique direct.