The Daily Telegraph, 11 novembre Bien entendu lIran achemine des armes et des agitateurs dans les provinces chiites dIrak. Il va sans dire que les ayatollahs cherchent à agiter leurs co-religionnaires et à affaiblir les pro-occidentaux de la société irakienne.
Tous les régimes révolutionnaires tentent dexporter leur idéologie et lIran nest pas une exception. Depuis 1979, les mollahs et leurs agents ont été jusquau Caucase, les Balkans et la Route de la Soie propager leur intégrisme chez des peuples qui étaient sur le point doublier leur foi.
Ils ont radicalisé des jeunes à travers le monde arabe, particulièrement dans les populations chiites du Liban et des Etats du Golfe, poussant le roi Abdullah de Jordanie à sinquiéter dun « croissant chiite » le long de lancien Croissant fertile.
Ils ont sponsorisé des attaques aussi loin quen Angleterre et en Argentine.
Aussi personne ne devrait être surprise par leur implication dans un territoire voisin proche depuis longtemps de Téhéran dans le domaine culturelle et religieux.
Ce qui surprend cest que cela se passe de manière évidente. La Grande-Bretagne, après tout est la quatrième puissance militaire sur Terre; cependant lIran défie nos forces dans le sud de lIrak dune manière qui frise limpudence.
Quest-ce qui a rendu les ayatollahs si sûrs deux ? La réponse se trouve dans les invasions récentes.
Ces trois dernières années, loccident a supprimé deux régimes hostiles des flancs de lIran : les bassistes et les Talibans. En même temps, un triste héritage de la guerre en Irak cest que presque aucun Britannique ou Américain ne peut plus avancer dargument pour davantage daction militaire dans la région. Les mollahs le savent.
Néanmoins, il y a plusieurs mesures à prendre avant une invasion : des sanctions plus sévères, le gel des avoirs, le soutien aux mouvements de lopposition interne, des attaques directes contre des sites darmements et en dernier ressort un siège militaire comme celui qui a paralysé Saddam entre 1991 et 2003.
Ces actions ne seraient pas disproportionnées étant donné la magnitude de la menace. Nous savons que les Iraniens alimentent leurs agents de Beyrouth à Buenos Aires. Nous savons, aussi, quils veulent la bombe atomique. Peut-on être certain que lIran najoutera pas aux armes de ses auxiliaires des ogives nucléaires ? Cest un risque que nous ne devons pas prendre.