Iran Focus : Il y a quelques heures, le prisonnier politique Gholam-Reza Khosravi a été emmené en isolement cellulaire à la prison de Gohardacht, en banlieue de Téhéran, pour son exécution, a rapporté le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI).
Il a en tout passé 12 années de sa vie dans les prisons du régime des mollahs. Dans la matinée du 28 mai, il a été transféré de la section 350 de la prison d’Evine vers la section d’application des peines de ce centre de détention. Momeni, un des responsables d’Evine l’a menacé en raison de son rôle efficace dans la résistance des détenus de la section 350. Puis il a été emmené pieds et poings enchainés à la section de mise en quarantaine de la prison de Gohardacht.
Lors du raid lancé le 17 avril contre la section 350 d’Evine, Gholam-Reza Khosravi avait été tabassé avec une haine et une férocité particulière. Il a avait été blessé et c’est le corps couvert de sang et d’ecchymoses, la tête et le visage blessés et l’oreille droite déchirée, qu’il avait été jeté au cachot de la section 240. Malgré la gravité de son état, il avait suivi une grève de la faim avec les autres détenus pendant 23 jours, jusqu’à ce qu’il retourne à la section 350. Les tortionnaires d’Evine l’ont privé de tous soins médicaux. Un des chefs du renseignement Reza Seradj, aussi connu sous le nom d’Alavi, l’avait menacé de le faire exécuter lors du raid du 17 avril. Ce bourreau avait aussi menacé la famille de Khosravi de lourdes peines de prison si elle rencontrait une délégation étrangère.
La Résistance iranienne met en garde contre l’exécution imminente de Gholam-Reza Khosravi. Elle appelle la communauté internationale, en particulier l’Union européenne, le gouvernement américain, le Secrétaire général de l’ONU, le Haut commissaire des droits de l’homme et les rapporteurs spéciaux de l’ONU concernés, ainsi que l’ensemble des organisations de défense des droits humains à agir de toute urgence et de façon efficace pour empêcher son exécution.