Ils ont condamné la visite programmée de Rohani le 27 janvier et ont demandé au gouvernement français et à l’Union européenne de baser leurs relations avec le régime iranien sur une amélioration des droits de l’Homme en Iran.
Les manifestants iraniens sur la place du Trocadéro brandissaient des banderoles avec des hashtags Twitter #No2Rouhani et #StopExecutionsIran.
De nombreux Parisiens se sont joints au rassemblement et ont twitté des selfies sur lesquels ils portent des banderoles dénonçant le bilan consternant de Rohani sur les droits de l’Homme.
La situation des droits de l’Homme s’est détériorée rapidement en Iran. Plus de 2 000 personnes ont été exécutées sous le mandat d’Hassan Rohani en tant que président du régime. C’est le taux le plus haut de ces 25 dernières années, et il reflète une augmentation qui place l’Iran comme premier pays avec le plus d’exécution par habitant.
Le 17 décembre 2015, l’assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution condamnant fortement les violations brutales et systématiques des droits de l’Homme en Iran, notamment les exécutions de masse arbitraires, l’augmentation de la violence et de la discrimination faite aux femmes et contre les minorités ethniques et religieuses.
À la suite de l’adoption de la 62e résolution de l’ONU qui condamne les abus des droits de l’Homme en Iran, la présidente élue de la résistance iranienne appel le conseil de sécurité de l’ONU à tenir pour responsables les chefs du régime clérical et les poursuivre en justice pour crimes contre l’humanité. Elle souligne que c’est un pas nécessaire pour respecter le vote de la communauté internationale qui condamne les violations systématiques et flagrantes des droits de l’Homme en Iran.