Londres, le 5 octobre 2016 – The Media Express, un site web d’informations centrées sur les évènements au Moyen-Orient, a fait un compte rendu mardi du rapport du secrétaire général des Nations Unies à l’Assemblée générale sur la situation des droits de l’Homme en Iran.
Une évaluation à tous les niveaux de l’état des droits de l’Homme en Iran qui conclut qu’une « nouvelle vague d’oppression » déferle sous le président soi-disant modéré Hassan Rohani.
Les violations déconcertent les espoirs de ceux qui ont passé l’accord sur le nucléaire en 2015 entre l’Occident et l’Iran. Selon l’ONU, l’année dernière, « au moins 966 personnes ont été exécutées » et « pendant la première moitié de 2016, au moins 200 personnes » ont été mises à mort par l’État. L’Iran a « le taux d’exécutions par habitant le plus haut au monde. »
De plus, « les exécutions sont souvent mises en œuvre à la suite de procès qui ne sont pas à la hauteur des procès internationaux équitables garantis dans l’article 14 de la Convention dont la République islamique d’Iran est membre. »
Le rapport de l’ONU conclut que le régime iranien utilise communément l’exécution, la flagellation et la mutilation sur les accusés.
Il poursuit : « Il y a également des préoccupations concernant le recrutement et le déploiement des réfugiés et migrants afghans, dont des mineurs, par les autorités iraniennes pour combattre en République arabe de Syrie. » Plus généralement, l’ONU critique le traitement des réfugiés par l’Iran, malgré le fait que c’est un signataire des accords internationaux concernant le refus à des soins médicaux, des déportations forcées et d’autres formes de mauvais traitements.
L’Iran doit maintenant ratifier la Convention d’élimination de toute forme de discrimination contre les femmes et selon l’ONU, la « République islamique de l’Iran n’a fait que peu de progrès sur l’égalité des sexes. » Pire encore, selon le site web, il y a eu « des mesures répressives » sur les femmes activistes.
Le traitement des minorités religieuses par le régime iranien a vu une « inversion significative. »
L’ONU a rapporté que l’Iran voit « une plus grande érosion de la liberté d’expression et d’opinion. »
Le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme n’a pas eu l’autorisation d’entrer dans le pays, et le rapport demande à l’Iran de décréter un moratoire sur l’utilisation de la peine de mort, d’arrêter d’empêcher les acteurs de la société civile de travailler de façon sécurisée, de promouvoir le bien-être des minorités ethniques et religieuses, et de rejoindre les protocoles internationaux des droits de l’Homme.
The Media Express a commenté : « La récente vague d’oppression en Iran a été vue par les analystes de la région comme un signe de sa faiblesse inhérente alors qu’il doit faire face à une crise économique et des divisions internes idéologiques. Alors que la situation des droits de l’Homme en Iran est peu réjouissante, beaucoup espèrent que l’Iran est sur le point d’atteindre son point critique où il est impossible de soutenir le statu quo. »