Londres, le 5 octobre 2016 – Un groupe de femmes proéminent a condamné la décision de tenir la compétition mondiale d’échecs pour les femmes en Iran.
La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a demandé à la fédération d’échecs internationale (FIDE) de changer sa décision à cause du traitement abject des femmes en Iran. Elle a déclaré qu’en tenant la compétition en Iran, la FIDE soutient l’oppression des femmes iraniennes.
Sous le régime iranien, les femmes et les filles sont interdites d’entrée dans les stades, sont sujettes à des restrictions vestimentaires étranges et sont considérées comme des citoyennes de seconde classe.
Elle a mis en garde que non seulement les femmes iraniennes seront soumises à des régulations de « modestie » imposées par les intégristes misogynes, mais les autres membres de la compétition seront aussi forcées de porter le hijab.
La commission des femmes du CNRI demande aux joueuses d’échec de protester contre cette décision et de boycotter le tournoi comme les autres grandes joueuses d’échec, dans le but de s’opposer au traitement médiéval des femmes par le régime.
La Commission a déclaré : « Les intégristes misogynes au pouvoir en Iran ne doivent jamais pouvoir jouir d’une opportunité pour se légitimer, car l’Iran prend avantage de l’apartheid des sexes pour se débarrasser de sa crise de société et ont un bilan honteux et sanglant de la répression des femmes. »
Elle a poursuivi : « Au lieu de cela, le régime doit faire face à une demande de respecter les droits basiques des personnes en Iran, notamment les femmes, comme une première condition pour tout accord avec d’autres pays. »