Iran Focus, Washington, 30 mai Un rapport récemment publié par Human Rights Watch, basé à New York, a déclenché la colère dun membre du congrès américain, le démocrate Ed Towns, représentant de New York.
Dans un rapport de 28 pages, HWR accuse les Moudjahidine du peuple (OMPI) de torturer ses « membres dissidents » qui critiquent lorganisation ou cherchent à la quitter.
« Il est scandaleux de voir le régime iranien se servir dune ONG américaine, Human Rights Watch, pour attaquer politiquement et ternir la réputation de ses principaux opposants, les Moudjahidine iranien », sest indigné le Congressman Towns dans une lettre au directeur du groupe.
« Il est pour le moins honteux que Human Rights Watch ait monté un dossier contre lOMPI, uniquement sur la base des témoignages téléphonés de douze individus, sans aucun moyen de vérifier leur identité », a-t-il ajouté.
Ce vétéran de la Chambre des Représentants a estimé que « HRW devrait considérer lOMPI comme son partenaire dans la défense des droits de lhomme en Iran et non comme des auteurs de crimes. Je crois fermement que le rapport de HRW sur lOMPI publié le 18 mai ne permettra quà accélérer le programme de Téhéran pour faire dérailler la lutte pour la démocratie et les droits de lhomme en Iran ». Il a appelé le groupe à « retirer le rapport et à fournir un récit plus factuel sur les violations des droits de lhomme en Iran.
Le parlementaire a poursuivi en disant que « LOMPI est en première ligne dans la dénonciation des violations des droits de lhomme par ce régime et de ses atrocité depuis ces vingt dernières années. En fait, 90% des milliers de personnes exécutées, torturées et emprisonnées par ce régime étaient des membres et des sympathisants de lOMPI »
Au cours de la semaine dernière, une centaine de parlementaires et dexperts juridiques dAmérique du nord, dEurope et du Moyen-Orient ont émis de sérieuses préoccupations sur la décision de HRW de publier ce quils appellent « un papier politique trahissant les droits de lhomme ».