Iran Focus, Londres, 11 juillet Les censeurs de lEtat iranien étaient occupés avec la résolution adoptée la semaine dernière par le Parlement européen qui accuse Téhéran de faire obstruction à la liberté dexpression sur Internet.
Dans sa résolution de jeudi, le Parlement a désigné lIran aux côtés de la Biélorussie, la Birmanie, la Chine, Cuba, la Libye, les Maldives, le Népal, la Corée du Nord, lOuzbékistan, lArabie Saoudite, la Syrie, la Tunisie, le Turkménistan et le Vietnam d « ennemis de la liberté dexpression en ligne ».
Le Parlement européen a fait référence au cas de Motjaba Saminejad, journaliste du Web emprisonné en Iran pour avoir rapporté les arrestations de ses collègues cyber dissidents.
Le même jour, lagence de presse officielle IRNA, a fait lannonce de la résolution du Parlement européen et a énuméré tous les Etats présents sur la liste, tous sauf lIran.
En mai, le groupe international de protection des médias, Reporters sans frontières, a accusé le président radical iranien Mahmoud Ahmadinejad et le guide suprême de lIran, layatollah Ali Khamenei, de « prédateurs » des libertés de la presse.
Dans son rapport annuel de 2006 sur la liberté de la presse, le groupe a déclaré que le « club très fermé » des prédateurs de la presse avait ouvert ses portes en 2005 à Ahmadinejad.
Il qualifie lIran de « plus grande prison au Moyen Orient pour journalistes et blogueurs ». « Les menaces, les interrogatoires, les citations à comparaître et la détention arbitraire sont en augmentation rapide », selon le rapport.
« Les journalistes peuvent souvent échapper à la prison en payant des cautions très élevées. Laccession au pouvoir du président radical Mahmoud Ahmadinejad na pas amélioré la situation. »
« En Iran, la prison signifie aussi torture », ajoute le rapport.