Iran Focus, Londres, 26 septembre Amnesty International, groupe international militant pour les droits humains, se dit « vivement préoccupé » par la répression persistante des autorités iraniennes contre des activistes des droits humains, selon un communiqué délivré lundi par le groupe.
« Amnesty International est vivement préoccupé par les nouvelles arrestations et détentions en Iran visant des activistes des droits humains, des activistes des communautés minoritaires et dautres personnes exerçant de manière pacifique leur droit à la liberté dexpression et dassociation », a déclaré le groupe.
Le communiqué affirme que ces derniers jours, au moins 10 personnes ont été jetées en prison pour avoir manifesté contre lexécution imminente de quatre femmes. Plus de 15 Iraniens azéris ont été emprisonnés pour avoir organisé un boycott de lécole au début de la nouvelle année scolaire, ajoute le communiqué.
« Le 24 septembre, au moins 10 personnes ont été jetées en prison pendant quils manifestaient dans le calme devant les bureaux des Nations Unies à Téhéran. Ils protestaient contre lexécution imminente de plusieurs femmes, dont Kobra Rahmanpour, Fatemeh Haghighat-pajouh, Nazanin Fathehi et Shahla Jahed ».
« Amnesty International appelle les autorités iraniennes à cesser immédiatement ces arrestations et ce harcèlement contre ceux qui exercent leurs droits de manière pacifique, y compris les défenseurs des droits humains, et à garantir que toutes ces personnes détenues soient protégées de la torture et dautres mauvais traitements. »
Le communiqué a également mis en lumière le cas de lancien député du Majlis (parlement), Ali Akbar Mousavi-Khoini, détenu sans aucun motif depuis plus de 100 jours et qui a récemment déclaré être victime de la pression continue des autorités iraniennes qui attendent quil « se repente ».
Le groupe a appelé les autorités iraniennes à « cesser la pratique du harcèlement contre les personnes qui exercent de manière pacifique leur droit à la liberté dexpression et dassociation ».