AFP, Moscou, 19 novembre – Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien note des « progrès », mais Téhéran doit encore faire des efforts pour éliminer tout soupçon sur ses activités nucléaires, a estimé lundi la diplomatie russe.
« Le rapport (du directeur de l’AIEA) Mohamed ElBaradei témoigne d’une avancée dans la mise en oeuvre des accords conclus entre l’Iran et l’Agence concernant l’éclaircissement des questions en suspens sur l’activité nucléaire passée de l’Iran », a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Kamynine, dans un communiqué.
« Ce n’est pas encore +un diagnostic positif définitif+ », note toutefois Moscou. « L’AIEA ne peut pas encore confirmer l’absence d’une activité nucléaire non déclarée en Iran », poursuit le communiqué.
« Il reste pour cela beaucoup à faire à l’Iran dans sa coopération avec l’Agence », a estimé M. Kamynine.
L’AIEA a estimé dans son rapport publié jeudi que l’Iran avait fait des « progrès substantiels » pour révéler la nature et l’étendue de son programme nucléaire controversé mais que cela restait insuffisant.
L’agence a insisté sur la nécessité pour Téhéran de lui donner un plus large accès à ses installations, en raison de la « nécessité de restaurer la confiance dans la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire ».