Iran Focus: Le régime iranien accélère le cicle des exécutions pour instaurer un climat de terreur sur une société de plus en plus agité, surtout après la fin des subventions. 24 personnes on été exécuté en deux semaines par la justice des mollahs.
Huit personnes ont été exécutés par pendaison lundi 3 janvier, ont rapporté les médias iraniens. Selon le site internet de la télévision d’Etat, un huitième homme a été pendu dans le Sistan-Balouchistan, une province agitée du sud-est du pays. Bahman Righi a été exécuté dans la prison centrale de Zahedan, chef-lieu de la province, après avoir été reconnu coupable de meurtre, de « mohareb » (guerre contre Dieu).
Le régime avait commencé l’année en procédant le premier janvier à l’exécution de 16 personnes à Qom, Zahedan, Saveh, Sari et Oroumieh. A Zahedan (sud-est de l’Iran) quatre prisonniers accusés de « corruption sur Terre » ont été pendus. Le mollah Hamidi, chef du judiciaire de la province du Sistan-Balouchistan, les a notamment accusé d’avoir tué un agent de sécurité. (Agence officielle IRNA, 1 janvier 2011).
Le procureur de la ville de Qom a annoncé que huit prisonniers avaient été exécutés la semaine dernière pour trafic de drogue, et que des condamnations à mort avaient été prononcées à l’encontre de 16 autres.
La pendaison de deux prisonniers à Saveh, d’un autre à Sari (le 25 décembre), d’un autre encore à Oroumieh (le 23 décembre), la condamnation à mort d’un détenu à Téhéran et la requête de la peine capitale pour cinq autres à Ispahan viennent s’ajouter aux actes répressifs de ces derniers jours.
Par ailleurs, les médias officiels parlent de l’exécution éminente de Saber Charbati, 20 ans, qui n’avait que 15 ans au moment du délit présumé. Le verdict avait été soumis dans un premier temps à un moratoire suite aux pressions internationales.