Atelier groupe BNP Paribas : 21 sept – Hier, Microsoft annonçait l’ouverture de Microsoft Office à plus de 30 pays (voir notre article du 20.09.2004 ) et son inclusion au projet Government Security Program (GSP), qui prévoit de donner aux gouvernements et administrations publiques l’accès aux codes cryptographiques de ses logiciels.L’objectif de la manuvre étant de contrer l’avancée du logiciel libre, vers lequel de plus en plus d’institutions se tournent.
L’Iran n’a que faire des manuvres de Microsoft. Pour la simple et bonne raison que les droits de propriété intellectuelle n’existent pas dans le pays. Par conséquent, tous les produits de la firme de Redmond y sont utilisés en version pirate.
Seulement, pour adhérer à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’Iran va devoir se ranger en se dotant de lois sur le copyright. Si, après cela, le pays continuait son utilisation de Windows et des autres produits de Microsoft, autant dire que sa facture serait salée.
Le pays a donc choisi une alternative : le système libre Linux, moins coûteux, plus flexible et plus sûr, selon la direction du système informatique iranien. Reste à faire accepter aux utilisateurs de changer de système, et d’adopter le logiciel libre.