Iran Focus, Londres Un parlementaire britannique a appelé Londres à changer de politique vis-à-vis de lIran et à soutenir le principal groupe de lopposition iranienne et sa dirigeante.
David Amess, député conservateur, lors dun débat au parlement jeudi 26 mai, a déclaré quil « est honteux pour le gouvernement que les Moudjahidine du peuple dIran qui, à mes yeux, ne font que du bien, se trouvent toujours sur la liste noire. Lors de la législature précédente, plus de 300 membres de cette Chambre avaient signé une motion pour obtenir le retrait de cette organisation de cette liste et jespère que le ministre fera tout ce quil peut pour convaincre ses collègues. »
Il a cité Maryam Radjavi, la présidente de la République élue par le Conseil national de la Résistance iranienne, disant que « léquation dune intervention militaire étrangère ou de la complaisance est un leurre politique. La complaisance nest pas le moyen de contenir ou de changer ce régime. Ce nest pas la manière non plus déviter une autre guerre. La complaisance ne fait quencourager les mollahs. La réponse à lintégrisme, cest la démocratie. »
Amess a ajouté que Maryam Radjavi avait présenté une troisième voie. « Dans un discours au Parlement européen, juste avant Noël, la charismatique et courageuse présidente élue, Mme Maryam Radjavi, que jai eu le privilège de rencontrer récemment à Paris, a déclaré que le peuple iranien et sa résistance organisée ont la capacité la compétence dapporter ce changement. »
Le député a mis en garde contre la menace que fait peser Téhéran sur la paix et la stabilité dans la région : « Le cocktail mortel du régime iranien, composé dune répression brutale de sa population dans le pays, et de son exportation de lintégrisme islamique et du terrorisme à létranger, y compris en Irak, et dune course sans répit aux armes nucléaires, représente le véritable danger actuel pour le Moyen-Orient et le monde en général ». Il a appelé son gouvernement à relever le défi que posait le régime iranien.
« On nous avait dit quil y a avait des armes de destruction massive en Irak ; en fait le véritable danger vient de lIran. Je veux profiter de cette occasion pour persuader le ministre que nous avons besoin de nous engager avec les hommes et les femmes quil faut en Iran à ce sujet », a-t-il ajouté.