AFP, Téhéran, 31 janvier – La société turque Turkcell a menacé d’annuler un important contrat avec l’Iran pour la création d’un second réseau de téléphonie mobile dans ce pays, après la décision d’une commission spéciale du Parlement iranien de diminuer sa part de 70 à 49%, a rapporté l’agence IRNA lundi.
« Si la décision de la commission est adoptée par le Parlement, Turkcell n’aura d’autre choix que de laisser tomber le contrat », a précisé l’agence officielle iranienne en citant un représentant de la société turque, Hokan Toygar.
Dimanche, la commission spéciale du Parlement dominé par les conservateurs a décidé de diminuer la part de Turkcell de 70 à 49% dans le contrat pour créer un second réseau de téléphonie mobile en Iran.
« L’une des critiques des députés était la part trop importante de Turkcell dans le contrat qui avait 70% des parts contre 30% pour les sociétés iraniennes. La commission a donc décidé de ramener la part de Turkcell à 49% contre 51% pour les sociétés iraniennes », a déclaré Ramezanali Sadeghzadeh Cheikhan, membre de la commission spéciale.
Le contrat est d’une valeur de 3 milliards de dollars.
Le Parlement a voté en septembre une loi soumettant à l’approbation des députés les contrats avec les sociétés turques TAV (Tepe-Akfen-Vie) et Turkcell, chargées respectivement de la construction de la seconde phase de l’aéroport international de l’imam Khomeiny et d’un second réseau de téléphonie mobile.