Iran Focus : Selon un communiqué du CNRI publié à Paris, 400 résidents d’Achraf vont partir aujourd’hui pour le camp Liberty à la demande de la dirigeante de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi.
Les groupes suivant se déplaceront après avoir reçu les assurances minimales, en particulier le retrait de la police irakienne de l’intérieur du camp pour éviter toute tension, de violence et de nouveau massacre des résidents.
Le 14 Février, elle avait sollicité l’intervention de la secrétaire d’État Clinton et la finalisation des arrangements concernant le transfert du premier groupe des résidents d’Achraf vers le camp Liberty.
Après avoir été informée des recommandations et des assurances de Mme Clinton, Mme Radjavi, a demandé aux résidents d’Achraf pour que les 400 premiers résidents se déplacent vers le camp Liberty, pour ne laisser aucun doute sur leur bonne volonté. Ceci en dépit que l’on ait refusé le transfert de tous leurs véhicules personnels et leurs biens mobiliers à Liberty.
Le 31 janvier, M. Kobler a annoncé que le camp Liberty était prêt pour le transfert des résidents d’Achraf. Ceci alors qu’il n’y a pas d’eau potable, ni de l’eau pour le lavage dans le camp et les habitants devraient se procurer de l’eau par leur propres moyens. Plus grave encore, contrairement au protocole d’accord signé par l’Ambassadeur Kobler et le gouvernement irakien, le Camp Liberty est dépourvu des normes humanitaires internationales et de droits humains tels que la liberté de mouvement, qui a été soulevée par le HCR ou l’accès libre à services médicaux, aux avocats et aux familles. C’est seulement l’infrastructure technique du camp qui a été approuvé par un expert en abri.
Le HCR a reconnu que les résidents d’Achraf sont des « demandeurs d’asile» et des «personnes d’intérêt» qui doivent bénéficier de protections fondamentales, de sécurité et de bien-être.