Iran Focus : Dans un communiqué publié par le CNRI à Paris, l’opposition iranienne affirme que le camp Liberty dans lequel ont été transféré 400 résidents du d’Achraf, s’apparente à un prison et compromet le départ des autres groupes vers le nouveau camp.
48 heures après l’arrivée de 397 résidents d’Achraf au camp Liberty, tout montre que le gouvernement irakien, commandité par le régime iranien, a transformé ce camp en une prison, alors que la MANUI et la personne de M. Martin Kobler, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unis, cautionnent malheureusement cette situation. Le déploiement des forces de police dans le camp est tel que la vie privé des gens est sous la vue et le contrôle permanent et les habitants sont privés de leur vie personnelle et intime.
Selon le communiqué, les forces militaires irakiennes sont déployées partout dans le camp. Un centre de commandement de la police jouxte la première section du camp où sont installés les 400 premiers résidents, dans lequel se trouve un grand nombre de militaires irakiens. Un poste de police est situé à la porte du Nord, un autre à la porte de Sud, et un troisième dans la partie Nord-est du camp avec chacun plus de cinq policiers armés. En outre, dans la direction du réfectoire un autre poste de contrôle avec trois policiers s’ajoute à cet inventaire.
De puissantes caméras de surveillance ont également été installées dans de multiples points du camp pour contrôler les vas-et-viens des résidents. Dans la seule aile ou se situe la première section du camp, on dénombre 7 caméras de surveillance. Il ne fait aucun doute que les enregistrements des caméras sont retransmis au régime iranien, constituant un danger grave pour les résidents et leurs familles.
Nonobstant le fait que ces caméras privent les résidents de leurs intimités. Cette situation est particulièrement outrageante pour les femmes et constitue une réelle torture psychologique. Toutes les portes d’entrée des bungalows-dortoirs, des W.C. et des douches s’ouvrent vers l’extérieur, dans le champ des caméras de surveillance.
La Résistance iranienne exige le retrait complet des forces de police de Liberty et leur installation à l’extérieur des murs du camp.