NewsSur le filExclusif : le Royaume-Uni a fourni à l’Iran un...

Exclusif : le Royaume-Uni a fourni à l’Iran un élément rare utilisé dans les tests nucléaires

-

ImageIran Focus, Exclusif: Londres – Le gouvernement britannique a autorisé le transfert à l’Iran d’une substance « à l’usage double », qui a été par la suite utilisée par Téhéran pour ses recherches sur l’arme nucléaire, selon les informations obtenues par « Iran Focus ».

Des sources de l’opposition ont indiqué à « Iran Focus » que le ministère iranien de la Défense a acheté, en 2002, une quantité de l’élément « béryllium » pouvant être utilisé dans la « gâchette » d’une bombe nucléaire, prétendant que celui-ci serait utilisé pour des recherches civiles à la faculté des sciences physiques de l’Université « Elm-va-San’at » (sciences et technologies) à Téhéran.

La couverture de l’utilisation par une unité de recherche universitaire exempte les utilisateurs d’une déclaration auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Un département nommé « l’Institut de physique appliquée » créé au sein de cette université, travaillait étroitement avec un centre militaire basé au parc « Lavizan-Shian » de Téhéran. L’accès à l’Institut de physique de la faculté était interdit au personnel et aux étudiants  de l’Université.

L’Iran a régulièrement utilisé la couverture de l’Université des sciences et technologies pour l’achat et recherche sur des articles « à l’usage double » dont le Conseil de Sécurité de l’ONU a interdit la vente à l’Iran par crainte d’une utilisation éventuelle de ces matériaux dans la fabrication d’armes nucléaires.

Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) révèle l’existence du Centre Lavizan-Shian en 2003. Peu après, des photos satellites de ce site seront largement  accessibles. En 2004, le Département d’Etat des Etats-Unis confirme que l’Iran a démoli le site entier et en a enlevé la couche supérieure de la terre. La municipalité de Téhéran annonce qu’elle va y construire un terrain de jeux pour enfants.

Après la révélation de l’existence de ce site, une partie de ses activités ont été reprises par l’Université des sciences et technologies. Mais ces activités ont cessé en 2004 lorsque des étudiants et enseignants se sont plaints des travaux de recherche se déroulant à l’Institut de physique appliquée.

On croit savoir aussi que les savants nucléaires ont accéléré les travaux de recherche sur l’arme nucléaire à l’Université « Malek Ashtar » affilié au ministère iranien de la Défense.

Le savant nucléaire, Shahram Amiri, qui a fait défection lors d’un voyage de pèlerinage à la Mecque en été dernier, aurait travaillé à la fois aux Universités des sciences et technologies et Malek Ashtar et détiendrait des informations cruciales sur les travaux de recherche effectués sur ces deux sites.

La question de la vente du béryllium a été évoquée à l’époque à la Chambre des Communes du Royaume-Uni, mais le Foreign Office a rejeté l’éventualité de son utilisation dans le projet iranien d’armes nucléaires.

En novembre 2002, Mike O’Brien, le Secrétaire d’Etat au Foreign Office, déclare aux parlementaires britanniques : « Nous continuons à croire que l’exportation du moins d’une demie-once du béryllium à l’Université des sciences et technologies de Téhéran ne peut pas faire l’objet d’une inquiétude particulière concernant son utilisation éventuelle dans les armes de destruction massive et que l’utilisation finale déclarée dans la demande initiale de la licence d’exportation a été légale. Dans ces circonstances, nous n’avons pas jugé nécessaire la surveillance de l’utilisation finale pour cette exportation».

Toutefois, les sources de l’opposition ont indiqué à « Iran Focus » que le béryllium ainsi acheté, l’a été pour des recherches de nature militaire et que l’Institut qui l’a acheté n’a été qu’une structure de façade pour le ministère de la Défense. Ce béryllium a fini, avec le polonium 210, dans les mains des Gardiens de la révolution (pasdarans) pour être utilisés dans la fabrication d’une gâchette pour une bombe atomique.

Le Béryllium se trouve dans la nature combiné aux autres minerais. Métal léger très résistant, il ne fond qu’à une température d’environ 1278 °C. Son usage idéal  est comme un agent favorisant le durcissement dans des alliages comme béryllium-cuivre. Mais il peut être également utilisé dans la fabrication d’une gâchette pour une bombe atomique.

Les sources de l’opposition allèguent qu’au moment de l’achat du béryllium, le ministère iranien de la Défense a secrètement acheté des équipements laser très puissants auprès de l’Ukraine en utilisant à nouveau la couverture de l’Université des sciences et technologies.

 

 

7,062FansJ'aime
1,179SuiveursSuivre
0AbonnésS'abonner

Dernières nouvelles

Ce que les empoisonnements au gaz en Iran nous disent sur le régime au pouvoir

Depuis des mois, des écoles en Iran sont dans le collimateur d'attaques au gaz contre les enfants du pays....

Le régime iranien se dirige vers l’obtention d’armes nucléaires

Le régime iranien est une fois de plus au centre d'une dangereuse escalade de la prolifération d’armes nucléaires. Un...

Le Congrès américain soutien la quête du peuple iranien pour une République démocratique et laïque

Plusieurs membres bipartites de la Chambre des représentants des États-Unis ont présenté une résolution (H. RES. 100) soutenant le...

Une vague d’attaques par empoisonnement contre des écoles laisse des centaines de personnes malades

L'Iran est secoué depuis trois mois par des empoisonnements en série contre des écoles réservées aux filles, qui ont...

Iran – La fête du feu, veille du dernier mercredi de l’année, cauchemar pour la dictature

Tcharshanbé Soury est une ancienne tradition iranienne qui suscite l'inquiétude du régime iranien. La veille du dernier mercredi de...

Conférence de la Journée internationale de la femme en soutien à la lutte des femmes en Iran

Le 4 mars, une conférence a eu lieu en l'honneur de la journée internationale de la femme. Conférence intitulée...

Doit lire

Iran – La fête du feu, veille du dernier mercredi de l’année, cauchemar pour la dictature

Tcharshanbé Soury est une ancienne tradition iranienne qui suscite...

Les démocrates devraient entendre la voix des Iraniens, pas celle des dictateurs

Le soulèvement national iranien se poursuit malgré ses hauts...

vous pourriez aussi aimer EN RELATION
Recommandé pour vous