Le quotidien Al-Seyassah (Koweït) 24 avril 2015 – Le magistrat français François Colcombet a mis en garde sur le fait que l’Iran n’est pas loin de l’arme nucléaire, soulignant que le Moyen-Orient ne verra pas la tranquillité tant que l’Iran continuera ses ingérences.
Magistrat chevronné, cofondateur du syndicat de la magistrature français, ancien parlementaire socialiste, cofondateur du Comité français pour en Iran démocratique (CFID) constitué de parlementaires et de personnalités françaises, et président de la Fondation d’études pour le Moyen-Orient (FEMO), François Colcombet était l’invité en ligne du site iranfreedom.org.
Il a notamment déploré la grave crise qui secoue le Moyen-Orient, conséquence, selon lui, de l’exportation de l’islamisme par l’Iran au Liban, en Syrie, en Irak, au Yémen et dans les autres pays arabes et son rôle dans l’embrasement des conflits confessionnels entre sunnites et chiites.
En réponse aux inquiétudes des pays Arabes concernant les négociations sur le nucléaire entre les P5+1 et l’Iran, le magistrat français a estimé que le régime iranien n’a jamais été sincère vis-à-vis de la communauté internationale à propos de son programme. Selon lui, il n’y a aucune garantie que le régime ne cherchera pas à obtenir la bombe, et le seul moyen de l’en empêcher définitivement, c’est d’aider le peuple iranien à se débarrasser du régime en place et de l’idéologie de Khomeiny qui le fonde.
Pour François Colcombet, « les pays arabes ont raison de s’inquiéter, puisque l’Iran n’est pas loin de l’arme nucléaire ». Pour lui, la situation actuelle découle de la politique de complaisance des pays occidentaux qui ont capitulé devant le terrorisme du régime iranien. Non seulement cette politique n’a pas conduit le régime iranien à changer de comportement, mais l’a encouragé dans son terrorisme à l’étranger et la répression à l’intérieur.