The Washington Times, 15 septembre – Par Iason Athanasiadis – Est-ce que le vrai Mohammad Ali Jaafari, qui dirige maintenant le corps de gardiens de la révolution en Iran, pourrait faire s’il vous plaît un pas en avant ? L’existence de deux Iraniens en vue avec des noms identiques a créé la confusion, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran, sur qui est en charge du groupe accusé par les Etats-Unis d’armer des milices chi’ites en Irak.
Les forces kurdes ont brièvement emprisonné un homme nommé Mohammad Ali Jaafari lors dun raid dans la ville irakienne du nord d’Erbil en janvier. Les reportages à l’époque identifiaient M. Jaafari comme le nouveau commandant des gardiens de la révolution.
La confusion était compréhensible, puisque ce M. Jaafari avait précédemment occupé un poste de haut niveau dans les gardiens de la révolution, avec la responsabilité de traiter avec l’Irak.
Mais ce n’est pas le même M. Jaafari qui dirige maintenant les gardiens de la révolution.
Le nouveau commandant en chef des gardiens de la révolution se distingue de son ancien collègue par le surnom d’ « Aziz ».
Diplômé de la prestigieuse École d’Architecture de l’Université de Téhéran, Aziz Jaafari était politiquement actif dans les manifestations anti-chah. Cest un des membres fondateurs de l’influente association islamique de l’Université de Téhéran.
Après la révolution, il a participé à l’assaut de l’ambassade américaine à Téhéran et la crise d’otage qui a suivi.
Pendant la guerre Iran-Irak dans les années 1980, il a été blessé plusieurs fois et a gagné une grande popularité dans les gardiens de la révolution à cause de ses efforts pour fournir aux anciens combattants dans le besoin des prêts et des logements.
Il est en fin de compte devenu officier opérationnel à l’état-major général des gardiens de la révolution et commandant de l’armée de terre, poste qu’il a occupé pendant 16 ans.
« Jaafari est un homme des forces terrestres – c’est sa spécialité », a dit Meir Javedanfar, le coauteur d’un ouvrage récemment publié « le Sphinx Nucléaire de Téhéran : Mahmoud Ahmadinejad et l’Etat de l’Iran. »
« En le nommant, [l’ayatollah »> Khamenei envoie un message aux Etats-Unis que l’Iran prend au sérieux les menaces d’action militaire contre lui et se concentre sur ses forces en cas du conflit. »
L’autre Mohammad Ali Jaafari faisait partie d’une délégation d’officiers de haut rang des gardiens de la révolution qui ont rencontré le Président irakien Jalal Talabani au Kurdistan d’Irak en janvier.
Après que le raid sur un bâtiment dont Téhéran dit qu’il s’agissait de son consulat à Erbil dans le nord de l’Irak, M. Jaafari a été libéré au lieu d’être remis aux troupes américaines. Cinq autres Iraniens emprisonnés dans le raid et sont toujours tenus.