Iran Focus, Téhéran, 10 juillet – Le décès dun étudiant a été qualifié de « suicide » par les autorités de luniversité de Malek Achtar à Chahine-Chahr près de la ville dIspahan dans le centre de lIran. Mais les circonstances mystérieuses de cette mort dans un établissement de recherche ultra secret géré par le ministère de la défense et le corps des gardiens de la révolution soulèvent de graves questions.
Des autorités universitaires ont affirmé que létudiant dont le nom na pas été révélé sétait suicidé lundi. Un responsable de luniversité joint par téléphone a affirmé que ses camarades de classe avaient tenté de le sauver, mais quil était mort avant darriver à lhôpital. Le responsable a refusé de donner davantage de détails. Les média officiels iraniens nont pas mentionné cette mort.
Depuis sa création en 1986, luniversité industrielle Malek Achtar sest développée en centre de recherches de premier plan pour lindustrie militaire iranienne. Luniversité est composée de deux facultés, lune à Téhéran et lautre à Chahine-Chahr.
En novembre 2004, lopposition, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), avançait que des équipements sensibles liés à des activités nucléaires clandestines du ministère de la défense avaient été transférés du site de Shian à Téhéran, à luniversité Malek Achtar près dIspahan, après que des révélations du CNRI aient compromis le site Shian jusque là gardé secret.
Le groupe avait également donné les noms de plusieurs scientifiques qui, disait-il, travaillaient sur le programme nucléaire secret. Certains, dont Ali Abadi et Mohammad-Hossein Ghezel-Ayagh, travaillaient à Malek Achtar. Des diplomates occidentaux à Vienne, où est basée lAgence internationale de lénergie atomique, ont par la suite dit à la presse que lIran avaient rejeté plusieurs demandes de lAIEA qui souhaitait interroger des scientifiques nommés par le CNRI.