En même temps que ces manœuvres, les 300 haut-parleurs des agents des services iraniens qui encerclent le camp depuis 21 mois pour imposer une torture psychologique aux habitants, ont multiplié menaces et intimidations.
L’objectif est de préparer l’assaut contre le camp d’Achraf et d’intensifier la guerre psychologique pour créer un climat de terreur.
Cette manœuvre fait suite à la visite la veille à Bagdad de Salehi, le ministre des Affaires étrangères des mollahs, venu transmettre les directives de Khamenei à son gouvernement inféodé en Irak, pour rejeter les appels internationaux visant à faire lever ultimatum de fermeture d’Achraf à la fin de l’année 2011. Dans un acte d’allégeance écœurant, le ministre des Affaires étrangères irakien, Houchyar Zibary, a promis dans une conférence de presse commune avec Salehi, que le gouvernement irakien allait fermer le camp d’Achraf à la fin de l’année.
Le même soir, le commandant de la police de Dyala et le commandant des opérations de cette province, se trouvaient à Achraf pour superviser la manœuvre et s’assurer des préparatifs de la mise en scène du mardi 1er novembre. Soutenue par le comité chargé de la répression d’Achraf attaché au cabiné du Premier ministre irakien, l’ambassade des mollahs à Bagdad a l’intention d’amener aujourd’hui des hommes de main devant Achraf pour mener un sit-in pour faire croire que la population irakienne souhaite la fermeture du camp (voir notre communiqué n°156).
La Résistance iranienne lance une mise en garde contre les préparatifs du régime des mollahs et du gouvernement irakien pour un massacre des habitants d’Achraf. Elle appelle l’Administration américaine, l’UE et l’Onu, ainsi que les autres acteurs internationaux concernés, à stopper ce qui sera un nouveau bain de sang dans ce camp. La Résistance iranienne réclame la mise à exécution de la directive du Secrétaire général des Nations Unies dans son rapport du 7 juillet au Conseil de sécurité. « J’encourage toutes les parties prenantes impliquées à accroître leurs efforts pour explorer les options et rechercher une solution consensuelle » avait dit Ban Ki-moon, avant d’ajouter : « J’appelle les Etats-membres à aider à soutenir et à faciliter la mise en œuvre de tout arrangement qui soit acceptable pour le gouvernement irakien et les habitants du camp. »